Agenda de campagne

A vos agendas (plus de détails)

Profitez de notre prochaine réunion de rencontre avec l'ensemble des personnels : le 15 novembre à 13h en salle 128, au CNAM, site campus

Pourquoi je suis candidat ; Yannick Vallée

Le 20 février 2012, je serai candidat, devant les trois conseils nouvellement constitués, à l’élection du futur administrateur général de Grenoble INP. Les statuts de Grenoble INP permettent en effet à un enseignant-chercheur extérieur à l’établissement de briguer cette fonction. Je souhaite ici vous préciser brièvement l’esprit de cette candidature.

Grenoble INP occupe à Grenoble une place particulière.
  • Parce qu’il forme des ingénieurs, et que cette spécificité implique qu’il entretienne des relations très étroites avec les industriels, employeurs de ses diplômés,
  • parce que son apport à la recherche du site, et à la formation des docteurs, en lien avec les autres établissements d’enseignement supérieur et les organismes, est essentiel,
  • parce que cette recherche sait innover, se valoriser, participer au développement économique du site,
Grenoble INP est un élément central du triangle formation-recherche-innovation grenoblois.

La réussite de Grenoble INP résulte d’une histoire construite en commun, par tous les personnels, les étudiants, les diplômés aujourd’hui en entreprise, ainsi qu’avec les entreprises, les collectivités territoriales et bien sûr, les universités et les organismes.

Des choix, certains récents, ont su positionner Grenoble INP sur les deux grands campus grenoblois, Saint-Martin-d’Hères Gières et la presqu’île, avec Minatec et le projet GIANT, en conservant son centre historique de Viallet, et en permettant à Valence d’avoir « son » école d’ingénieurs. C’est un positionnement équilibré et large, signifiant de l’impact de Grenoble INP dans son territoire.

En plus d’être au cœur du triangle formation-recherche-innovation, Grenoble INP est donc un élément central de la structuration de l’Y grenoblois.

A un moment où l’on parle beaucoup de politique de site, ce double positionnement permet d’affirmer que non seulement Grenoble INP est partie prenante de la construction de l’Université de Grenoble, mais bien plus, qu’il revendique d’en être un moteur.

Cette revendication, je la porterai si les conseils me font l’honneur de m’élire. Je le ferai en affirmant que pour l’administrateur général de Grenoble INP et son équipe, la meilleure façon de partager l’ambition grenobloise est d’abord de porter une stratégie claire pour Grenoble INP, en formation comme en recherche et en valorisation.

Cette stratégie doit être partagée par la communauté INP. Une telle affirmation doit trouver sa traduction dans les modes de fonctionnement interne (place des écoles, des laboratoires, rôle des conseils, mise en place de procédures tout à la fois efficientes et transparentes … ). Nous y travaillerons.

C’est uni, et en ayant fait la preuve de l’efficacité de nos choix, que nous pourrons porter auprès de nos partenaires une parole forte. C’est en étant écouté et reconnu, aux niveaux grenoblois, national et international, que nous construirons au mieux l’avenir de Grenoble INP, et celui d’un ensemble enseignement supérieur recherche de Grenoble, où l’ingénierie et la technologie bénéficieront d’une autonomie et d’une visibilité à la hauteur de ce qu’elles apportent au site. Pas d’Université de Grenoble sans un vrai « Grenoble Tech ».

Nadine Guillemot, Christian Schaeffer et Yves Maréchal, soutiennent ma candidature. Avec les membres des listes qu’ils mènent, c’est donc une vision ouverte, dynamique et optimiste que nous promouvons.

Je souhaite voir se créer au sein des conseils une majorité large de femmes et d’hommes qui se retrouvent dans cette vision. C’est pour la porter, avec toute l’expérience acquise au long de ma vie professionnelle, avec un sens avéré du débat, de la négociation, de la recherche de solutions tout à la fois innovantes et réalistes, avec ma profonde connaissance de Grenoble, avec ma reconnaissance nationale, et aussi avec le regard nouveau de quelqu’un venant de l’extérieur de Grenoble INP, mais qui connaît déjà bien l’établissement, que je suis candidat.

6 commentaires:

  1. Et donc, la vision que vous proposez pour le site, c'est quoi, au juste?
    Une université de plein exercice? un grand etablissement? une fondation? un comité de pilotage?

    RépondreSupprimer
  2. Et une liste avec des gens issus de l'équipe actuelle ? Quelle nouveauté ? Une équipe qui a manoeuvré pour empêcher l'université de Grenoble de naître, comment alors donner de l'espoir à cette future université de Grenoble ?

    RépondreSupprimer
  3. Je n'ai pas de vision préconçue de la structure administrative. Il faudra choisir celle qui sera le mieux adaptée au choix qui sera fait dans l'alternative suivante : une confédération des établissements actuels ? ou, une fédération d'établissements recomposés ? Ce choix doit être un choix collectif, porté par la communauté universitaire, pensé avec tous nos partenaires. Ce dont je suis certain, c'est qu'il sera impossible d'imposer un choix à un établissement qui n'en voudrait pas.

    RépondreSupprimer
  4. La question n'est pas tant "de donner de l'espoir à cette future université de Grenoble" que d'apporter le meilleur service possible à l'ensemble des étudiants et de permettre le développement d'une recherche performante. Cela passe indiscutablement par des avancées sur une politique de site partagée, par des collaborations renforcées, par une meilleure compréhension mutuelle entre établissements. Cela passe aussi par la prise en compte du rôle majeur des organismes (CNRS, CEA, INRIA, ...) à Grenoble.
    Posons nous des questions simples et non-polémiques comme, par exemple : sommes-nous sûrs qu'un établissement centralisé à 60 000 étudiants apporteraient un meilleur service à nos étudiants que plusieurs établissements plus petits ?
    Très vite cela nous mènera à une évidence : la solution se trouve quelque part entre une "confédération" des établissements actuels et une "fédération" de structures recomposées.
    Personne ne manœuvre contre l'université de Grenoble. Tout le monde apporte ses convictions au débat, pour nos étudiants, pour notre recherche, dans le respect de nos personnels (Qui s'est interrogé sur les conséquences pour nos personnels administratifs d'un passage immédiat à "une université unique" ?).
    Ce qu'il y a de nouveau ? La conviction que par delà les mots, les "y a qu'à" et les "faut qu'on", c'est par un travail intense et partagé, en posant les vraies questions, que nous y arriverons. Et nous y arriverons.

    RépondreSupprimer
  5. Concernant l'enseignement des langues, et dans une moindre mesure de l'entreprise,quand Grenoble INP va-t-il traiter décemment ses enseignants?
    En effet, une grande partie de ces enseignements sont assurés par des vacataires présents dans l'établissement depuis des années, dans une situation de précarité extrême. (...)

    RépondreSupprimer
  6. Christian Schaeffer2 octobre 2011 à 23:20

    Grenoble INP attache une attention particulière aux enseignements transverses que sont les langues, le Sport ou les Sciences Humaines et Economiques, du Management et de l'Entreprise. La transversalité vient du fait que ces enseignements ne sont pas identitaires à une de nos écoles ou composantes mais bel et bien à l'établissement. Ils contribuent à leur niveau à construire l'identité de l'ingénieur Grenoble INP. A cet égard, ils valorisent les compétences scientifiques et techniques de chacune de nos écoles dans les domaines d'excellence de l'établissement et tenant compte des spécificités de ces derniers et dans une cohérence globale.

    La mise en place d'une direction des enseignements transverses vise à structurer ces enseignements et à construire au niveau de l'établissement un projet pédagogique ambitieux au service de nos écoles. Dans cette démarche, Grenoble INP consacre d'importants moyens aux enseignements transverses pour valoriser les parcours de formations des élèves de l'établissement et leur permettre tout à la fois une bonne insertion professionnelle et une carrière de qualité. Dans cet esprit, le conseil d’administration de l'établissement a validé le recrutement d'enseignants contractuels pour stabiliser un effectif d'enseignants vacataires. Pour ce faire, l'établissement a engagé des moyens supplémentaires et a permis aux personnels concernés d'améliorer une situation professionnelle qui était précaire.

    Pour l'avenir et dans une démarche d'amélioration continue de nos enseignements, nous devrons continuer à valoriser au mieux les compétences de nos enseignants au service de nos élèves.

    Notre équipe mènera ce chantier.

    Christian Schaeffer

    RépondreSupprimer