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Profitez de notre prochaine réunion de rencontre avec l'ensemble des personnels : le 15 novembre à 13h en salle 128, au CNAM, site campus

Quel avenir pour notre site ? Soyons ambitieux et inventifs !

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Les récents débats, en particulier autour du projet d’IDEX grenoblois (GUI+), ont mis en évidence deux visions de l’avenir de notre site :
  • Dans le premier modèle, l’accent est mis sur la création d’une université « à la française », un établissement public issu de la fusion de plusieurs établissements universitaires actuels. Les établissements ne participant pas à la fusion ainsi que les organismes de recherche sont alors des partenaires de l’université fusionnée.
  • Dans le second modèle, l’université de Grenoble (quelque soit le nom officiel qui lui sera finalement donné) est d’abord définie comme réunissant 14 membres (8 établissements d’enseignement supérieur, 5 organismes de recherche et le CHU) se dotant d’une structure de gouvernance fédérative.

Nous défendons ce second modèle qui permet à notre sens de construire rapidement et efficacement une « université de Grenoble » très visible à l’international tout en respectant les spécificités de chaque partenaire .

  • Nous défendons l’idée d’une organisation fédérale du site, constituée d’une structure centrale et de plusieurs instituts. Dans l’état actuel, Grenoble INP serait l’un de ces instituts. A l’idée d’une fusion , nous opposons celle d’une évolution contrôlée, pas par pas, au plus près des réalités des laboratoires et des formations.
  • L’organisation générale du site doit tenir compte de la présence massive des organismes à Grenoble (CEA et CNRS notamment). Toute structure de pilotage de la recherche du site devra les intégrer. Le PRES, avec son périmètre actuel, n’est donc pas un outil adapté au secteur de la recherche.
  • Il est clair qu’en matière de recherche, la seule visibilité qui tienne à l’international est celle du site dans son ensemble, organismes compris. Nous promouvons l’idée d’une signature commune des publications scientifiques. Rien n’interdit que cette signature soit adoptée rapidement. Ceci ne doit pas empêcher Grenoble INP (et les autres établissements) de pouvoir mesurer son impact en recherche, élément essentiel de sa reconnaissance et qui différencie nettement Grenoble INP de la plupart des autres écoles d’ingénieurs françaises.
  • Les doctorats grenoblois seront désormais délivrés par le PRES université de Grenoble. Le doctorat de l’UdG est un bien commun et il doit le rester. Nous devons mieux le valoriser.
  • Nous pensons que les spécificités des formations à l’ingénierie justifient qu’elles soient organisées au sein d’un institut bénéficiant d’une très large autonomie, dans des écoles elles-mêmes reconnues. Nous souhaitons qu'une offre de formation cohérente et ambitieuse se structure sur Grenoble. Nous en discuterons avec les collègues des autres universités concernées et les collègues de Polytech Grenoble et Savoie. A terme, si les avancées sur la politique de site permettent d’envisager une reconfiguration de notre ensemble universitaire, nous proposons la structuration d’un « Grenoble Tech » cohérent en formation  comme en recherche, de la licence au doctorat.
  • Grenoble a mainte fois démontré qu’elle était une ville pionnière. Soyons-le aussi pour le modèle de l’université de Grenoble que nous souhaitons. Si un modèle adapté à nos spécificités, aux complémentarités des 14 partenaires principaux du site (ceux du projet GUI+), à notre dynamisme, à notre capacité reconnue à porter conjointement des projets d’envergure  n’existe pas, inventons-le !

Nous souhaitons que Grenoble INP soit force de proposition et moteur de ce projet. En tant qu’équipe candidate à la présidence de cet établissement, nous mettrons notre expérience et notre énergie au service de cette ambition. Les différentes fonctions que nous avons occupées par le passé crédibilisent notre capacité collective à mener un tel chantier, dans le respect des intérêts de Grenoble INP, de ses écoles, de ses personnels et de ses étudiants.

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